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Pour quelles raisons consulter ?

La thérapie est tout d’abord un échange, une relation. Dans cet échange le thérapeute accepte sans réserve son patient, par une attitude d’accueil bienveillante. En acceptant le patient tel qu’il est, l’analyste montre comment s’accepter soi-même, ce qui constitue une grande part du travail analytique.

L’objectif principal de la thérapie est d’aider le patient à devenir autonome et indépendant, à acquérir un sentiment de sécurité qui dépend de soi. En apprenant à reconnaitre ses besoins et à se respecter soi-même, l’individu acquiert plus de capacité à penser et à agir par lui-même tout en allant vers ce qui est juste pour lui.

La thérapie jungienne permet de renouer avec ses racines tout en prenant conscience des exigences des instincts psychiques révélés par les rêves.

L’exploration de soi permet de donner un sens à sa propre vie tout en incluant celles des autres.

Thérapie relationnelle comportementale analytique

Ce qu'apporte une thérapie au niveau relationnel, comportemental et analytique

  • Relationnel

    • Une bonne relation avec soi-même pour avoir une bonne relation avec les autres

    • Une présence à soi-même comme il convient

    • La connaissance de ses besoins, ses désirs et ses devoirs

    • L’estime de soi

  • Comportemental

    • Le don de soi-même sans se vider

    • La possibilité de recevoir des autres sans dépendre d’eux

    • Prendre soin, s’occuper convenablement de soi

    • Le lien de notre estime de nous-même à des facteurs qui dépendent de nous

  • Analytique

    • La possibilité de sortir des scénarios écrits par d’autres

    • L'apprentissage des deuils de ce dont la vie nous a privé

    • Une libération des exigences que nous imposent nos défenses, nos peurs et notre idéalisme

    • Une conscience de notre place dans le monde pour être conscient de l’existence du monde

    • Une plus grande conscience de soi par les rêves

* Scénario : Berne définit le scénario comme "un plan de vie basé sur une décision prise dans l'enfance, renforcé par les parents, justifié par les événements ultérieurs et culminant une fin choisie."

Travail sur l'inconscient

Qu’est-ce que le travail sur l’inconscient ?

La connaissance de l'inconscient passe par le travail des rêves et des fantasmes...qui nous indiquent ce que notre « moi » conscient ne sait pas toujours sur les matériaux refoulés, nos véritables désirs, nos instincts...

C'est grâce à cette connaissance que nous pouvons sortir de la fiction du moi et de ses craintes, ainsi que sa condamnation à « n'être que cela ».
Nous connaissons ces phrases : « je suis comme cela », « moi je suis timide », « j'ai vécu cela donc... », « j'ai été élevé comme cela ».
Combien de fois nous condamnons-nous en nous identifiant à cette limite posée par le moi, alors que la vérité est tout autre et beaucoup plus vaste, même si la connaissance de soi contient toujours une part de mystère.
L'observation de soi est une pratique fondamentale de la vie intérieure. Tourner son attention vers l'intérieur, observer en conscience et sans jugement les pensées et autres sensations qui montent en soi, constitue un véritable exercice qui élargit le champ de la conscience.
Citons Jung : « Le masque de l'inconscient n'est pas rigide, mais reflète le visage qu'on tourne vers lui. L'hostilité à son égard lui confère un aspect menaçant, la bienveillance adoucit ses traits. »
Ainsi reconnaître avec bienveillance, c'est à dire tout d'abord observer sans juger que des instincts psychiques agissent en nous, que nos complexes quelquefois nous gouvernent, que nous projetons notre « ombre », se révèle de la plus haute importance.

REGARDER , RECONNAITRE , PRENDRE CONSCIENCE


De la même manière on peut remarquer que lorsqu'on ne reconnaît pas l'individualité de l'enfant, ses besoins (d'attention, de cadre, d'amour) celui-ci est pénible.
C'est en effet lorsque l'on regarde l'enfant avec bienveillance, confiance, altérité, amour et confiance, qu'il cesse d'être dans la confrontation et le caprice (ou la tristesse ou l'ennui) et entre en lien. Car l'enfant, comme l'inconscient, ne demande qu'à se développer, à exprimer ce qu'il y a de meilleur en lui et à ce qu'on l'aide et l'accompagne à devenir meilleur, à se réaliser.
Tout comme l'enfant, l'inconscient contient une force remarquable d'autoguérison et de transformation, de résilience et d'adaptation, d'instinct de vie et de oui à la vie.
Un enfant dira toujours oui.


Un mot sur l'individuation...
Pour cela, citons une nouvelle fois Jung* :
« La conscience et l'inconscient ne se synthétisent pas en un tout quand l'un est opprimé et endommagé par l'autre. Si tant est qu'ils doivent mutuellement se combattre, que ce soit au moins en un combat loyal, avec les mêmes droits de part et d'autre, tous deux étant des aspects de la vie. La conscience devrait protéger sa raison et ses possibilités d'auto-défense, et la vie chaotique de l'inconscient devrait aussi avoir la possibilité de suivre sa propre pente dans les limites où cela nous est supportable. Cela signifierait simultanément la lutte loyale et la collaboration sincère. C'est là du moins ce que devrait manifestement être la vie humaine, le vieux jeu de l'enclume et du marteau. Le fer battu entre les deux est soudé en une unité indestructible, je veux dire en un « individu ». Tel est à peu près ce que j'appelle le « processus d'individuation. »

(*) La Guérison Psychologique

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